Gaël CLOAREC est un photographe basé en Bretagne réalisant des reportages en France comme à l’international. C’est après plusieurs voyages au long cours qu’il décide de s’installer sur l’Île de
Mayotte en 2009, mu par le besoin de retrouver une société plus simple, loin des standards de la surconsommation. Il y exerce alors la profession de conducteur de travaux.

Alors qu’il n’avait encore jamais photographié ses voyages, il décide de s’équiper de son premier appareil photo. Dès lors, il commence à s’intéresser aux sujets sociétaux de cette île, qui entame le passage du statut de collectivité à celui de département français. En 2011, il rentre en métropole, suit le mouvement des bonnets rouges pendant 2 ans et intègre l’agence photo Andia.

Puis il réalise quelques reportages en zones de conflit avant de réaliser que c’est en bas de chez soi qu’il est nécessaire de travailler : une démarche qui s’inscrit dans une volonté de documenter une région riche de sujets et en perpétuel mouvement, la Bretagne. C’est ainsi que naît, en 2018, le magazine D’ICI (magazine traitant de la Bretagne contemporaine) dont il est le co-fondateur.

Parallèlement à ses reportages, il travaille en corporate ( reportage pour les entreprises ), se passionne pour le portrait et crée un studio à cet effet dans le centre-ville de Saint Brieuc en 2020.

Récompenses:

En 2016, il est diplômé de l’école des métiers et de l’information à Paris (EMI-CFD) et finit finaliste du prix étudiant Paris Match.

En 2018, il est sélectionné par le Club de la presse Bretagne pour exposer dans le métro de Rennes son travail portant sur la crise des réfugiés Sud Soudanais ; il est également retenu, cette même
année, pour participer à la formation « reportage en zone dangereuse » dispensée par France médias à Bayeux lors du festival des correspondants de guerre.

En 2019, il est lauréat dans la catégorie « documentaire social/état du monde » du prix PX3 Photography awards avec son sujet sur la ville de Béni en RDC. Il intègre cette même année l’agence Le Pictorium.

En 2020, lors du confinement il suit les cours du MOMA de New York. Cette même année il est récompensé par un coup de cœur de L’ANI lors du festival VISA pour l’image pour sa série Maskface. Cette série reçoit le bronze du prix PX3 Paris photo prize. Elle est aussi sélectionnée par le club de la presse de Rennes ainsi qu’au photofestival de Saint Brieuc afin d’être exposée en 2021.

Toujours en 2020, il est finaliste du prix de la photo politique organisé par Science Po avec son image  » Les drapeaux se cachent pour mourir « .

En 2021, la série Maskface est sélectionnée comme coup de cœur du grand public lors du festival  » Report’Image » à Rennes.

Il collabore régulièrement avec des quotidiens et magazines, français comme étrangers. ( 6 mois, La Vie, Le Parisien magazine, Les Echos, Pellerin, Newsweek…).